Objectif n° 1

Résoudre tout d’abord en priorité le problème d’écoulement ayant provoqué en 2016 la saturation du réseau d’assainissement face au Château de Madame Josson (ce qui avait valu l’inondation mémorable de plus d’un mètre d’eau et de boues)

Comment ? Le coude de la rue du Président de Gaulle redessiné et doublé par le service assainissement de la MEL

Quand ? été 2022

Objectif n° 2

Réduire le volume d’eau et de sédiments qui ruisselle, en cas de fortes pluies, depuis les parcelles agricoles le long des deux principaux chemins du bassin versant du Fort et risquant d’inonder la partie habitée du village aux abords de la rue de Lille et de la rue du Président de Gaulle.

Comment ? à l’aide d’équipements d’hydraulique douce*2 qui ralentissent l’écoulement de l’eau favorisent l’infiltration sur les parcelles (couplé aux pratiques culturales déjà en vigueur et en constante amélioration).                                    

(*2 Hydraulique douce : Haies, Fascines, bandes enherbées)

Quand ? automne 2023 (les haies et bandes enherbées) et février 2024 (les fascines)

Au total les haies, les fascines et les bandes enherbées représenteront dès le printemps prochain plus d’un kilomètre d’ouvrage pour atténuer les phénomènes de ruissellement.

Objectif n°3

Etudier la faisabilité d’un bassin pour y stocker temporairement l’eau et les sédiments jusqu’à infiltration de l’eau qui sera décantée et retenue le temps que le réseau ne soit plus saturé.

Comment ? Par l’étude d’un bassin de rétention sur deux parcelles situées dans le bas du bassin versant avant la zone habitée (Parcelles inscrites en réserve foncière au PLU2)

                Quand ? automne 2023, l’étude du bassin de rétention vient de commencer avec VALETUDE

 

Nous avons mis toutes les chances de notre côté, avec :

  • L’unanimité des agriculteurs et propriétaires concernés sur ce secteur prioritaire du Fort
  • Le choix de 10 variétés d’arbustes locaux*1 fournis par les pépinières de l’Haendries Bailleul garantie une bonne adaptation, résistance et reprise des arbustes.
  • Une bonne préparation du sol préalable par les services techniques
  • Un paillage de chanvre biodégradable en 3 ans qui donnera la priorité à la croissance des jeunes sujets plutôt qu’aux « indésirables ».
  • Des protections et des tuteurs pour protéger les arbustes de la faune (lapins, lièvres, …)
  • Un bon arrosage dès cet automne 😉 !!!

 

Pour approfondir un peu

LUTTER CONTRE L’EROSION, DE MULTIPLES INTERETS

L’espace cultivé est un milieu vivant dans lequel on retrouve de nombreuses espèces (flore, insectes, vers de terre, mammifères …) Cette biodiversité peut apporter de nombreux services pour l’agriculture. Ne passons pas à côté !

  • Modeler le paysage

Les haies permettent de reconstituer un maillage végétal et appartiennent au patrimoine local.

 

  • Favoriser la biodiversité

Les ouvrages d’hydraulique douce participent au développement de corridors écologiques dans le cadre de la trame verte et bleue.

Ils protègent les cultures et améliorent le sol tout en servant d’abri et de garde-manger pour les insectes auxiliaires et les oiseaux. Ils sont propices à la biodiversité sur les exploitations agricoles. Des haies diversifiées et entretenues de manière adéquate sont non seulement des sources d’alimentation, mais aussi de précieux refuges pour de nombreux animaux, des pollinisateurs aux oiseaux, avec en plus des intérêts agronomiques multiples. Pour faciliter leur intégration, il est indispensable que ces haies soient composées d’essences locales.

Une haie champêtre, composée d’essences variées, fourmille de vie !

Selon le type et l’emplacement, elles permettent :

  • Un ralentissement de l’écoulement de l’eau et des limons fertiles du sol,
  • Une meilleure infiltration de l’eau grâce à leur système racinaire,
  • Une réserve de bois,
  • Un intérêt pour les pollinisateurs : en Europe, 80 % des espèces végétales sauvages, dépendent de la pollinisation par les insectes et 84 % des espèces cultivées

Le saviez-vous ?

En France, le service de pollinisation rendu aux cultures alimentaires est estimé à 153 milliards d’euros par an ! Un bon argument pour que l’on s’en préoccupe à notre échelle communale !!!

(source Guide de l’érosion de la Chambre d’Agriculture)